HOMMAGE a CLAUDE BERRI

À l'automne 2006, Claude Berri avait répondu à nos questions dans une interview pour Stiletto N° 12. Retour sur cette rencontre.

Stiletto : Quelle est votre devise au quotidien ?
Claude Berri : Comme me disait mon père : « Il faut donner les cartes ».
S. : Que redoutez-vous le plus dans la vie ?
C.B. : Le lundi et le mardi soir à la télévision.
S. : Qu’est ce qu’un égoïste?
C.B. : Moi, je le suis parfois.
S. : Quel rapport entretenez-vous avec l’argent ?
C.B. : Aider les autres.
S. : Qu’est ce qui vous empêche de dormir?
C.B. : Certains conflits.
S. : En quoi les vocations clandestines, les figures singulières, les errances contemporaines sont-elles fascinantes ?
C.B. : Ce sont pour moi des figures de création.
S. : Qu’est ce que la menaces des « autres »?
C.B. : Les gens qui parlent trop.
S. : Votre pire souvenir d’enfance ?
C.B. : Quand j’ai été séparé de ma mère pendant la guerre.
S. : Votre voeu le plus cher ?
C.B. : Que mes fils soient heureux.
S. : Qu’est ce qui continue à vous surprendre?
C.B. : La vie.
Grand collectionneur d’art, il avait ouvert l’année dernière à Paris un espace d’art contemporain, L’Espace Claude Berri, dans le 3ème arrondissement. Où l’on peut y admirer à partir du 24 janvier prochain, l’exposition de Stéphane Calais « Ornements, crimes et délices », jusqu’au 28 mars 2009.
Espace Claude Berri
4, passage Sainte Avoye
75003 Paris
Tel : 01 44 54 88 50
www.espace-claudeberri.com

« La Pléiade », sérigraphies sur papier de, 100 x 70 cm (chacune), série de 80 pièces, par Stéphane Ca

Waiting Room (SA) Huile sur toile 2008, par Stéphane Calais.