Le vernissage: Judy Blame
Il est à la fois designer d’accessoires, directeur artistique, styliste de mode reconnu, figure essentielle du mouvement underground des années 80. Judy Blame est célébré pour la première fois dans une exposition à Londres.
Londres continue de célébrer les 40 ans du punk, Non conformiste, autodidacte, prompt à la provocation comme à l’expérimentation depuis plus de 35 ans, Judy Blame en est l’un de ses ambassadeurs les plus influents. Ce collaborateur de Massive Attack, de Boy George ou de Björk, a baigné dans le Londres des années 80 et sa scène underground: épingles à nourrice, boutons et perles, capsules de bouteilles, clés ou sacs en plastique deviennent avec lui de nouveaux champs d’expression, se transformant en bijoux et en accessoires portés notamment par Leigh Bowery.
Son travail de stylisme, sa connaissance de la culture populaire britannique et de la mode ont donné lieu à des séries mémorables, publiées dans i_D ou The Face, avec Jean Baptiste Mondino ou Juergen Teller. Vêtements, joaillerie, photos, croquis, t-shirts… The ICA inaugure cette semaine la première exposition rétrospective de son travail, proposé comme un collage de ses créations plutôt que comme un parcours chronologique.
Judy Blame, Never Again, du 29 juin au 4 septembre 2016, ICA, The Mall, London SW1. Du mardi au dimanche, de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h.
ica_judy_blame_12_caption_courtesy-of-judy-blame001.jpg Courtesy of Judy Blame
ica_judy_blame_caption_courtesy-of-judy-blame.jpg Les bijoux de Judy Blame
ica_judy_blame_9_caption_courtesy-of-judy-blame.jpg Judy Blame