ALORS C’EST COMMENT CHEZ KENZO X H&M

ALORS C'EST COMMENT CHEZ KENZOXH&M

Coup d'envoi ce soir dans un hôtel particulier du Marais de la collection capsule Kenzo X H&M, H-12 avant l'ouverture au public… Projections lasérisées, cocktails de fruits rouges et vodka citron aux couleurs de l'opé, D.J aux manettes, les premiers invités entrent, munis comme les autres d'une VIP card  qui leur permet d'accéder au premier étage, où chaque groupe dispose de vingt minutes pour faire son shopping. 5 pièces par personne et pas plus. Nous voici tel un troupeau de Jane perdues dans une végétation tropicale de tee shirt et de robes babouchkas, de bombers noirs et zébrés à l'intérieur (ah oui il est reversible), de sweats à motifs tigre.C'est moins collector qu'avec Alber Elbaz pour Lanvin, et on sent que les équipes ont été surbriefées pour éviter les drames survenus en 2015 avec Balmain. Comme des pétards sous les tropiques, les couleurs vous explosent à la figure, on prend, on repose, on regarde les autres essayer, tout est dans la taille, le sweat orange il faut le prendre bien moulant, le jungle, plus oversize, bon, il n'y a déjà plus de blouses en soie noire, mais non tu ne mettras jamais ça, et ne parlons pas des pantalons si tu ne mesures pas au minimum 1 mètres 80, pourtant on adore, là ce tourbillon, cette frénesie, allez hop, Paris bobo se voit déjà dans un film de Céline Sciamma, c'est quand même un peu chéro pour du pas cher,  c'est drôle, je n'ai rien acheté mais j'en suis à 284 euros, pardon?, il faut compter le pull à mini écussons,  où est Cecil B de Mille, on se dit qu'il faut avoir 14 ans ou 80 ans  tu vois le genre Iris Barrel Afpfel ou Irina Ionesco, et mon sac, où est mon sac, les vendeuses à dreadlocks sont trop sympas, la musique est bonne, et Madame vous oubliez vos getas.  

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