CHANEL ON THE ROCKS

CHANEL

Un lundi à Paris.. Oublier Claude François l'adoré pour dire que ce n'est pas le jour le plus triste.. Malgré tout. Hier soir, le Ritz avait revêtu ses habits de fête, ouvrant aux invités de Chanel, les suites de prestige du premier étage, pour un cocktail dans la pénombre dorée de ses apparitions, de Pharell Williams à Alma Jodorowsky, et the Burning Peacock. Petites ladies coréennes entweedées, sablés salés et colonne Vendôme en cierge de pierre retroéclairée, il y avait hier l'ambiance d'un Paris cosmopolite recomposé, à l'image de la collection Metiers d'art présentée ce jour dans le même lieu… Constellation de smartphone et dream pop illuminant d'un charme passager ce lieu où Gabrielle Chanel s'installa en 1937, (quittant sa suite en 1940…). On vit des chinoises  au quart de fesse posé sur les lits aux draps immaculés, comme si ce soir là, elles étaient devenues comme par magie, Marie Antoinette et Coco, princesse et fée, plus légères et pétillantes que le champagne coulant à flot.