Le bal des nymphes

edito

Au royaume du luxe, la pâleur irisée est de circonstance. Rosée du matin, nuages de poussière scintillante, jupons aux allures de vasques de porcelaine, fourreaux de nymphes… Le luxe, c'est l'intouchable intouché semble dire la haute couture. Cette semaine, pas une seule touche de couleur vive à l'horizon. Tout se passe comme si pour affronter l'époque, il fallait la fuir, s'en affranchir en recomposant sa partition nacrée du côté des nymphes.  Fin de siècle, fin d'époque? Chez Georges Chakra l'Orient se dissout dans les vapeurs de l'aube "Que la fête commence ! Auréolée de lumière blanche, celle de l’été, parcourue denuances pastels, tonalités d’aube, d’aurore, de brume, de reflets bleutés et de toutea gamme des roses." Libellules de cristal, tulle et guipure, broderies anglaises et "crêpe caressé de plumes d'autruches", célèbrent ce rêve désormais sous ordonnance.