CARVEN DANS L’OEIL DE CHARLA CARTER

Serge Ruffieux, directeur artistique de Carven, semble avoir une affection particulière pour les établissements d'enseignement. La saison dernière, son show s'est déroulé dans les salles sacrées de l'Université de Jussieu et cette fois, parmi les colonnes massives d'un lycée parisien des années 1930. Cela avait un sens: ses pulls en maille torsadée et ses jupes en laine plissée, bien que pas spécialement juvéniles, semblaient quand-même appartenir à la garde-robe d'une écolière (un peu) perverse. Mais à part les fabuleux mocassins à pompons et à doublure en fourrure, ce que l'on prisera la saison prochaine est l'une des vestes de Carven - évasée vers le bas, au dos plus long que l'avant, ornée de laine écossaise et avec des empiècements de laine unie, ou même de cuir. Le must-have? Une version à carreaux, d'une teinte brun chocolat et camel, à la fois douce et subversive, portée sur une jupe plissée en laine et à carreaux, quasi-assortie.

CARVEN