Cocteau l’immortel

« Toutes les fées esthétiques s'étaient penchées sur le berceau du jeune Cocteau, à sa naissance en 1889 », écrit Claude Arnaud (Proust contre Cocteau, Grasset). Cinquante ans après sa disparition, le poète n’a jamais été aussi célébré, au cinéma par Arielle Dombasle ou dans une exposition évènement à la Cinémathèque.

Magicien des lettres et des images, Jean Cocteau jongla avec l'art et fit de sa vie un théâtre. Quand Arielle Dombasle célèbre sa modernité absolue avec Opium, une comédie musicale présentée au Festival de Cannes, et qui met en scène les amours du poète (Grégoire Colin) et de Raymond Radiguet (Samuel Mercer), que la mairie du XVIème arrondissement de Paris expose ses autoportraits, la Cinémathèque dévoile des photographies de tournages, des correspondances ou des costumes. Le voyage se termine alors par la redécouverte de la Belle et la Bête, film intemporel, en attendant la sortie, en février 2014, d’une nouvelle version signée Christophe Gans, avec Léa Seydoux et Vincent Cassel.
 
Proust contre Cocteau, Claude Arnaud, éditions Grasset.
Grasset.fr
 
Opium, d’Arielle Dombasle, avec Grégoire Colin et Samuel Mercer.
margo-films.com
 
« Jean Cocteau et le cinématographe », jusqu'au 22 novembre 2013 à la Cinémathèque de Paris, 51 rue de Bercy, 75012.
www.cinematheque.fr
 
« Cocteau par Cocteau », jusqu'au 12 octobre 2013 à la mairie du XVIème, 71 avenue Henri Martin 75016 Paris
mairie16.paris.fr

650coct5d69d.gif Une scène tirée du film La belle et la bête de Jean Cocteau à découvrir à la cinémathèque de Paris

v20022_01009197.jpg Une scène tirée du film Opium d’Arielle Dombasle actuellement en salles (c) Margo Cinema