DANS LES PAS D’EDWARD HOPPER

Il savait mieux que quiconque peindre le quotidien des classes moyennes américaines. Représentant du naturalisme et de la scène américaine, c’est à Paris qu’Edward Hopper a passé les plus belles années de sa vie. Au Grand Palais, la ville lumière lui rend hommage avec la plus grande rétrospective jamais consacrée en France à l'artiste

Une femme nu pieds regardant par la fenêtre (« Morning Sun »,1952), une danseuse de cabaret chaussée de salomés bleues(« Girlie Show », 1941)… Seuls et souvent nostalgiques, les personnages d’Edward Hopper habitent des scènes de vie d’une Amérique intemporelle, au cœur de grandes villes mêlant rigueur et poésie. Mais l’œuvre d’Edward Hopper, c’est aussi Paris, où, au début de sa carrière, alors qu’il gagne sa vie en tant qu’illustrateur commercial, il adopte l’impressionnisme avant de se convertir au réalisme. La pratique de la gravure lui permet ainsi de trouver son style. En 1924, il connaît la consécration grâce à l’exposition de ses aquarelles au musée de Brooklyn à New York. Il devient alors le peintre majeur que l’on connaît, celui à qui le MoMA consacre une première rétrospective en 1933. C’est l’ensemble de son œuvre et de sa vie, que le Grand Palais propose de revisiter. Une immersion chez un artiste visionnaire.
Elisa Seydi
Edward Hopper, jusqu’au 28 janvier 2013 aux Galeries nationales du Grand Palais, avenue Winston Churchill, 75008 Paris.http://www.grandpalais.fr

girlieshow.jpeg « Girlie Show », 1941.Edward Hopper. Huile sur toile. © Private Collection/ The Bridgeman Art Library.

peopleinthesun.jpg « People in the Sun, 1960.Edward Hopper,
© 2011 Photo Smithsonian American Art Museum/ Art resource/ Scala Florence.

couplebuvant.jpg « Couple Drinking » Aquarelle, 1906-1907 .Edward Hopper.
© Heirs of Josephine N.Hopper, licensed by the Whitney Museum of American Art.