L’excentricité Monumenta de Daniel Buren
Un an après le Léviathan d’Anish Kapoor, Monumenta 2012 ouvre ses portes aujourd'hui pour passer le relai à Daniel Buren. L’artiste s’approprie la luminosité exceptionnelle de la nef du Grand Palais et l’utilise pour son œuvre «Excentrique(s)», basée sur des jeux de couleurs, de reflets et de mouvements, des codes devenus la signature de l’artiste. La visite se fait au travers de l’œuvre gigantesque, conçue comme un hommage au lieu, alors qu’Anish Kapoor, l’an dernier, l’occultait avec son installation gonflable. Le visiteur circule sous une multitude d’arches bariolées, entre les 1.500 piliers soutenant des cercles colorés traversés par la lumière de la nef et dont les couleurs se mélangent sur le sol pour former d’extraordinaires motifs. L’œuvre devient alors différente à chaque visite, créant une ambiance tamisée ou éclatante en fonction de l’ensoleillement du Grand Palais.
«Excentrique(s)» de Daniel Buren, Monumenta 2012, jusqu’au 21 juin 2012 dans la nef du Grand Palais. http://www.grandpalais.fr
Alice Bouleau
Monumenta 2012 – Daniel Buren
Daniel Buren, ADAGP, Paris. Photo Didier Plowy.
Daniel Buren, « Excentrique(s), travail in situ », 2012, 380 000 m3. Détail. Monumenta 2012 – Daniel Daniel Buren, ADAGP, Paris. Photo Didier Plowy.
Daniel Buren, « Excentrique(s), travail in situ », 2012, 380 000 m3. Détail. Monumenta 2012 – Daniel Daniel Buren, ADAGP, Paris. Photo Didier Plowy.