Paris pendant la FIAC : Robert Polidori

"La mémoire des murs". De Versailles à Pripyat, près de Tchernobyl, l’artiste canadien explore les territoires temps et de l’histoire.

Un travail sur la présence et l’absence, sur la fuite et l’abandon. Sur l’éclat d’une vie à la cour de Versailles que le temps n’abolit pas. Ou sur le désastre d’un monde livré à la poussière et à la rouille : villes fantômes terrassées par l’ouragan Katrina, maisons mortes de Pripyat, près de Tchernobyl. Le regard de l’artiste  plonge chaque visiteur dans un monde où l’intimité d’un regard interroge la valeur du temps et de la mémoire.

Prodigieux.

L.B.

Galerie Karsten Greve. 5 rue Debelleyme. 75003.
Jusqu’au 4 janvier 2014.