Pied de guerre

Devant le Centre Pompidou, le coup de tête d’Adel Abdessemed (2011-2012), est devenu un monument devant lequel des centaines de badauds se font photographier.

Collision XL de deux colosses, Zidane contre Materazzi en réponse à l’insulte proférée par le joueur de football italien. Coulée dans le métal, la Nike de l’athlète prend une dimension d’autant plus forte, qu’elle est le prémisse d’un choc en trois dimensions.Une invitation à découvrir en avant première l’exposition « Je suis innocent » signée Adel Abdessemed, dont la carlingue d’avion nouée, comme le néon Exil, mettent en pièces les tabous et les peurs de l’histoire, avec une force à laquelle nul accrochage actuel à Paris ne semble parvenir. A découvrir en avant première, le poème rédigé par l’artiste : « Je préfère les réalités aux réalismes… » Notre coup de cœur absolu.
L.B.
Adel Abdessemed, Centre Pompidou, du 3 octobre au 7 janvier 2013. www.centrepompidou.fr