SWINGING LONDON AGAIN

South Kensigton, içi Londres... Le Victoria & Albert a revêtu ses habits de fête. A l'entrée, une camionnette orange donne le ton. A l'intérieur de l'exposition "You say you want a Revolution, Records and Rebels, 1966-1970", voici toute l'épopée du swinging london et de l'aquarius age racontée à travers une formidable exposition où mode, musique, affiches, vidéos, design, célèbrent une décennie tout en ruptures, passée de l'euphorie pop à la désillusion beatnik et à l'activisme libertaire par le biais de ses mouvements alternatifs. Là où les Français peinent à restituer les mouvements du vingtième siècle,- on l'a vu avec l'ennuyeuse Beat Generation au Centre Pompidou, d'un didactisme un peu gris- les Anglais ont l'art de savoir mettre en scène des coups d'éclats, des rebellions musicales, sensibles, avec une sorte d'aisance museographique qui déconcerte, séduit, enthousiasme.

South Kensigton, içi Londres… Le Victoria & Albert a revêtu ses habits de fête. A l'entrée, une camionnette orange donne le ton. A l'intérieur de l'exposition "You say you want a Revolution, Records and Rebels, 1966-1970", voici toute l'épopée du swinging london et de l'aquarius age racontée à travers une formidable exposition où mode, musique, affiches, vidéos, design, célèbrent une décennie tout en ruptures, passée de l'euphorie pop à la désillusion beatnik et à l'activisme libertaire par le biais de ses mouvements alternatifs.  Là où les Français peinent à restituer les mouvements du vingtième siècle,- on l'a vu avec l'ennuyeuse Beat Generation au Centre Pompidou, d'un didactisme un peu gris- les Anglais ont l'art de savoir mettre en scène des coups d'éclats, des rebellions musicales, sensibles, avec une sorte d'aisance museographique qui déconcerte, séduit, enthousiasme. Au printemps  dernier, l'exposition Rollings Stones à la Saatchy Gallery, drainait des foules. Au Victoria and Albert,  on a envie de rester des heures, pour croquer des yeux ce formidable kaleidoscope qui allie de manière naturelle les clubs et la contre culture, les street protests et les festivals. Images, films, posters, affiches.. David Bowie se pavane en manteau afghan, et Bill Graham présente Jefferson Airplane à San Francisco. Les lettres se tordent, les couleurs fondent, électriques, psychédéliques… De Londres à Woodstock, tout est raconté de manière vivante, alerte, au cours d'un véritable voyage inauguré par Bob Dylan, et qui se termine par Joe Cocker, Carlos Santana, Joan Baez. L'expo  coupe les cheveux à tous les poncifs, et offre à chaque visiteur l'occasion de retrouver, des ciseaux de Vidal Sassoon aux minis de Twiggy , l'euphorie, intacte. A voir absolument!! 

Jusqu'au 26 février 2017

www.victoriaandalbertmuseum.  

installation_image_you_say_you_want_a_revolution La mode magnifiquement représentée au Victoria and Albert Muséum