Terrible biennale
Forte de son succès, la biennale de Lyon inaugure sa onzième édition sous le commissariat de Victoria Noorthoorn.
La terrible beauté est née: les mots de W.B. Yeats semblent trouver tout leur sens dans cette onzième biennale lyonnaise qui convoque 78 artistes pour interroger la notion d’esthétique. A travers plus de 200 oeuvres, chacun y présente son idée de la beauté, tour à tour violente, morbide, sublime.
Inscrite dans la contradiction, cette nouvelle édition emprunte au théâtre, à la philosophie et à la littérature pour amener la fiction à se développer autour des oeuvres et dans quatre lieux: la Sucrière, le Musée d’art contemporain macLyon, la fondation Bullukian et l’usine T.A.S.E. L’occasion de découvrir les oeuvres de Marlene Dumas ou Robbie Cornelissen et de redécouvrir celles de John Cage ou d’Alberto Giacometti.
Le coup d’envoi de la biennale fut lancé mardi, lors de la soirée des artistes parrainée par la maison Zilli, mécène de cette onzième édition. La maison, fondée par Alain Schimel en 1970, fut pionnière dans le domaine du luxe pour hommes. Régulièrement présente sur la scène culturelle, elle est également mécène de la Villa Medicis ainsi que de la biennale de la danse à Lyon.
La onzième biennale de Lyon: Une terrible beauté est née
Du 15 septembre au 31 décembre 2011
Maison Zilli
48, rue François 1er
Paris 8ème
« The producer » de Marlène Dumas, 2011 Blaise Adilon
Une image extraite de « Chronique d’un film », vidéo en noir et blanc de Ayreen Anastas, François Buch DR
« L’Humanité (Carne de cabaret) » de Fernando Bryce, 2010. Fernando Bryce
Une image extraite de la série de collages « Parallel Biography » d’Eva Kotatkova, 2011. Eva Kotatkova
Robbie Cornelissen travaille sur son oeuvre « Het Grot Geheugen X/ The Capacious Memory », 2011. Adriaan van Dam