DIOR MOODBOARD NEO MAI 68
Diana Vreeland avait inventé l'expression "youthquake". C'est bien à ce ras de marée jeune, que Maria Grazia Chiuri fait référence dans sa collection où les motifs "non non non" sur les pulls (merci Sonia Rykiel), et autre signes anarchiques, sèment le désir sans entrave, entre retours aux champs (de luxe) avec sabots et vestes néo hippie tout en patchwork de motifs de couleurs ou de denim cousu à gros points. Un voyage upper class entre Milan et Katmandou via New York et Shanghaï où les filles dans le vent s'élancent en jupe plissée marquée d'un Dior sur le devant et sac Saddle qui fête son grand retour. L'avenue Montaigne devient un immense mall à ciel ouvert, avec sur les murs, un maxi collage de couvertures de photos de Une de magazines des sixties (merci Jacques Villéglé). Comme sur un moodboard, toutes les tendances sont là, donc de l'argenté aux vestes travaillées façon mini caban dans un esprit dandy folk plus inspiré par le Swinging London que par le Paris où il faut quand même le dire, à l'époque, la jeunesse qui lançait les pavés et dormait dans les universités allait fait du cheveu long plutôt sale, du pull en shetland porté à même la peau et du velours côté tirebouchonnant un modèle de la démode à venir.. (photo Adrien Dirand)
Diana Vreeland avait inventé l'expression "youthquake". C'est bien à ce ras de marée jeune, que Maria Grazia Chiuri fait référence dans sa collection où les motifs "non non non" sur les pulls (merci Sonia Rykiel), et autre signes anarchiques, sèment le désir sans entrave, entre retours aux champs (de luxe) avec sabots et vestes néo hippie tout en patchwork de motifs de couleurs ou de denim cousu à gros points. Un voyage upper class entre Milan et Katmandou via New York et Shanghaï où les filles dans le vent s'élancent en jupe plissée marquée d'un Dior sur le devant et sac Saddle qui fête son grand retour. L'avenue Montaigne devient un immense mall à ciel ouvert, avec sur les murs, un maxi collage de couvertures de photos de Une de magazines des sixties (merci Jacques Villéglé). Comme sur un moodboard, toutes les tendances sont là, donc de l'argenté aux vestes travaillées façon mini caban dans un esprit dandy folk plus inspiré par le Swinging London que par le Paris où il faut quand même le dire, à l'époque, la jeunesse qui lançait les pavés et dormait dans les universités allait faire du cheveu long plutôt sale, du pull en shetland porté à même la peau et du velours côté tirebouchonnant un modèle de la démode à venir… (photo Adrien Dirand)