L’ADIEU A COLETTE LE BLUES DU BLEU

Et voilà, Colette ferme. On y venait pour y trouver d'improbables gommes à 4 euros, comme des blousons à 10 000 euros, des sneakers irréelles et des magazines dont les pages ressemblaient à des miroirs tendus aux clients. Blue note. Colette et son bar à eaux. Colette et cette extraordinaire manière d'éditer son temps, d'aller dénicher des micro marques, pour faire d'une boutique un lieu, et d'un lieu un véritable culte. Avant que le bling ne s'en mêle et que succès oblige, l'espace devienne le faire valoir de griffes plus établies dans ce quartier dont il faut bien le dire Colette aura été le fer de lance, l'épicentre d'une modernité rive droite reconquise. Adieu à Colette, bonjour Saint Laurent. Passer du blanc au noir. Pour le meilleur d'un Paris qui cette année vient de dépasser Londres en termes de luxury 'openings".

Colette