MAXIME LEROY, PLUMASSIER, Prix de la Jeune Création Métiers d’ Art

"C’est un matériau que j’ai eu l’occasion de travailler au début de mes études et qui m’a tout de suite parlé. Cela m’a rappelé mes années de danse, j’ai très vite compris qu’il était possible de raconter toutes sortes d'histoires avec une plume" assure Maxime Leroy, à propos de cette passion qu'il cultive depuis plus de dix ans. En 2013, il fonde sa marque, M. Marceau, travailant avec des maisons comme Chanel, Givenchy, Jean Paul Gaultier et Louis Vuitton, et multipliant les collaborations dans les de l'art, de la photographie, du cinéma et du design. Il a cofondé avec les designers Paul Baret et Jayma Sacco la marque Sacco-Baret, comprenant des sneakers, des sacs et tout récemment des parures associant cuir, plume et métal. Après avoir hérissé une moto de plumes en 2015. le voici qui s'envole sur les chemins de la gloire.

 Si vous étiez un oiseau, lequel seriez vous? 

Je dirais une Harpie féroce. C'est un aigle d'Amérique latine, malheureusement aujourd’hui menacé par la déforestation de la forêt Amazonienne.



 Qu’est ce qui vous déplume le plus dans la vie? 

…Dans mon travail qui est en partie le monde de la mode, je pense que la Fast Fashion est très certainement une des choses qui finira par tous nous déplumer.  



Un rêve de plumes? 

Ennoblir de plumes une Rolls Royce, je vous laisse le choix du modèle tant qu’il n’a que deux portes.


Je ne trempe pas ma plume dans un encrier mais dans la vie, écrivait Blaise Cendrars (L’eubage, aux antipodes de l’unité, 1995). Et vous? 

Ma vie trempe dans la plume.


 Quelles sont de toutes les plumes, celles qui vous inspirent le plus? 

C’est un choix difficile, la nature fait si bien les choses… Mais s’il faut faire un choix ce sera les crêtes de Gourat Victoria.