Rayures all over
Les rayures sont un thème récurrent dans l’histoire de l’art et de la mode. Alors qu’elles s’exposent à la Galerie des Galeries, elles dialoguent et se répondent, comme un écho, dans les vestiaires de la saison.
Elles n’ont jamais autant fait parler d’elles: un biologiste anglais affirme en effet avoir décrypté le mystère des rayures du zèbre (il ne s’agirait pas d’un camouflage mais d’une protection antiparasitaire). Mais loin du monde sauvage, la rayure imprime son motif sur la saison, jusqu’à l’obsession. À la Galerie des Galeries, à partir du 24 février, des œuvres abstraites de Sylvie Fleury, Lisa Beck, Ian Davenport, s’accumulent et dialoguent, sur une peinture murale de John M Armleder.
"Depuis mes débuts, j’ai fait, je crois, au moins six mille rayures. Toujours différentes, a déclaré Sonia Rykiel. À chaque collection, j’ai rayé mon cœur." Une parfaite inspiration à suivre jusque dans la garde-robe: rythmes et vibrations impriment leur mix & match. Dès lors, rien de plus facile: on mêle couleurs, matières et effets, rayures larges et fines, horizontales et verticales, et on la mélange même à un imprimé totalement différent. Tout est permis, de la marinière réinventée à l’effet arc-en-ciel. La preuve en images.
"All Over", du 24 février au 14 mai 2016 à la Galerie des Galeries, Paris Galeriedesgaleries.com/frFR/exposition/i-54/allover.html
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stripes1.jpg À gauche: Ian Davenport
« Puddle Painting: Swedish Blue », 2009 (à la Galerie des Galeries). Au centre, SONIA RYKIEL. À droite: Liam Gillick, « Receiving », 2008 (à la Galerie des Galeries)
stripes3.jpg Blouse COS
stripes2.jpg De gauche à droite: Domenico Battista, « Viva duets », 2013 (à la Galerie des Galeries); MAX MARA; PRADA.