LONDRES, CAPITALE DES DESIRS

De Christian Louboutin à Smythson of Bond Street, le rêve se vit sur mesure.

Et oui, c’est bien là, où loin des humeurs parisiennes et de son bad guilt trip que le luxe prend ses aises en version XL. Les vitrines scintillent chez Harrod’s comme chez Harvey Nichols, et le shopping s’y vit comme une expérience à haute valeur ajoutée. Avec Milan, c’est la seule capitale au monde où Louis Vuitton propose à ses clients de personnaliser leurs souliers. A Dover Street, Christian Louboutin vient d’inaugurer un nouvel espace entièrement dédié à la gente masculine. Chacun pourra choisir de faire reproduire, sur ses derbies, son tatouage préféré.
Sur New Bond Street, la cultissime maison Smythson a confié à Waldo Works un lieu alliant la tradition pure brit et l’esthétique contemporaine. Sur plus de 300m², contre 154 auparavant, la boutique toute de marbre de Calacatta et de bois, a été à repensée comme un hôtel particulier, avec différents salons, dans le sillage des maharadjahs ou des éminences hollywoodiennes. Chacun peut venir commander son papier à lettre, ses carnets frappés à ses initiales ou dorés à l’or fin d’après un dessin favori. Mister John (en photo) grave toutes nos lubies et nos lettres fétiches… La maison fête ses 125 ans dans l’élégance la plus accomplie, et ici, la personnalisation s’impose comme un motto. Le luxe s’y vit à fleur de peau, pochettes de voyage, petite maroquinerie, sacs nommés Eliot, Cooper, ou Chameleon, clutches en forme d’enveloppes mais en crocodile mat célèbrent précisément le « made to order » spirit, que célèbrent sans complexe les business men et les lunch ladies du Cecconi’s. LB

christianlouboutin.png Boutique Christian Louboutin

capture-decran-20121127-a-144539.png Mister John, chez Smythson

capture-decran-20121127-a-144629.png Dans la boutique Smythson

capture-decran-20121127-a-144516.png Un carnet Smythson