Têtes de mule

Largement présentée sur les podiums dès l’an dernier, la chaussure qui fait clac persiste et signe, tentant de s’introduire définitivement dans les vestiaires. On a repéré les plus belles.

La mule de Brooklyn
D’elle, on connaissait surtout son visage: d’origine brésiliennne, Mariana Giudicelli est mannequin, et a défilé notamment pour Jacquemus. Elle est aussi photographe, diplômée du Fashion Institute of Technology de New York, et vient de créer sa propre marque de souliers éponyme. Dans sa première collection, qu'elle a conçue dans son appartement de Brooklyn, un mocassin, une bottine, et une sublime mule à petit talon bloc, sculptée de lézard ou de cuir velours, et fabriquée dans un atelier brésilien, pays dont elle est originaire. Marigiudicelli.com

La mule parisienne
La maison Robert Clergerie, qui trouve ses origines en 1895, mêle aujourd’hui, sous la direction artistique de Roland Mouret, créations innovantes et grands classiques retwistés. La mule est revisitée en version androgyne, comme un mocassin de garçon dont on aurait découpé le talon. A choisir en veau imprimé crocodile. Robertclergerie.com/  

La mule de Biarritz
Pascale Fagola, créatrice de Carritz, est née à Biarritz d’une famille de fabricants de chaussures et d’espadrilles. Une tradition et un savoir-faire, qu’elle a su mixer avec son style parisien: sa collection printemps-été est chic et minimaliste. 
Beaux cuirs camel ou mandarine, point sellier décoratif version argent ou ton sur ton, petit talon de trois centimètres pour cette jeune marque, qui fait fabriquer tous ses modèles dans une manufacture de la Riviera del Brenta, à côté de Venise. En bonus, une semelle développée avec un podologue, pour encore plus de confort. Carritz.com

desktop.1.jpg Robert Clergerie

capture-decran-20160121-a-181557.png Carritz