Deux musées pour un Richter

Gerhard Richter est à l’honneur dans la capitale, avec deux expositions. La première, au Centre Pompidou, occupe dix salles comme dix thématiques qu’elle s’attache à explorer. S’y mêlent «photos-peintures», les reproductions de photographies à la peinture par l’artiste, séries de «nuages» ou de «nuanciers». Il s’attache à libérer l’abstraction et jouer avec les hasards à grand coups de pinceaux et d’éclaboussures. «Le hasard est donné, imprévisible, chaotique. C’est la base. Nous essayons alors de le maîtriser par notre intervention, en lui donnant une forme, en le mettant à notre service», explique le peintre. La seconde exposition, le lendemain au Louvre, se consacre d’avantage aux dessins et aux aquarelles, avec une large sélection d’œuvres datant de 1957 à 2008. Plus d’une centaine d’œuvres sur papier parent les murs des salles Mollien du département des Arts graphiques en mettant l’accent sur la technique du peintre. Deux événements complémentaires à découvrir pour une meilleure compréhension d’une figure majeure de la peinture contemporaine.

«Gerhard Richter: Panorama», jusqu’au 24 septembre 2012 au Centre Pompidou, Paris 4ème. www.centrepompidou.fr
«Gerhard Richter: Dessins et aquarelles, 1957 – 2008», du 7 juin au 17 septembre 2012 au Musée du Louvre, Paris 1er. www.louvre.fr
Alice Bouleau

Jaune-vert [Gelbgrün] 1982, au Centre Pompidou. Gerhard Richter, 2012

Gerhard Richter, Elbe 2, Encre de Chine sur papier, 1996 au Louvre. ADAGP © Kunstmuseum Winterthur,.