Les Champs-Elysées célèbrent le 7e art

La première édition du Champs-Elysées film festival, co-présidée par Lambert Wilson et Michael Madsen, se tient du 6 au 12 juin 2012. Un festival de cinéma consacré aux films français et américains qui a lieu, comme son nom l’indique, sur les Champs-Elysées. A l’origine de cet événement : Sophie Dulac, présidente du festival, mais aussi productrice, distributrice et exploitante de cinéma. Sa volonté : "Faire briller le temps d’une semaine, le cinéma français et le cinéma américain indépendant".

« Paris est la capitale du cinéma, de par le nombre de films présentés et le nombre de salles, mais il n’y a pas de grand événement pour le célébrer, explique Isabelle Svanda, déléguée générale du festival. L’idée est de mettre en valeur cette ville et de se servir de cette plus belle avenue du monde, que tous nous envient. Les Champs-Elysées, ce ne sont pas que des commerces, c’est aussi un quartier culturel. »
Et le programme est éclectique : une cinquantaine de longs métrages sont projetés dans les six salles de la « plus belle avenue du monde », dont une sélection de films américains indépendants – l’un d’entre eux sera récompensé par le Prix du public. Plus de trente courts métrages réalisés par des étudiants d’écoles de cinéma sont présentés. Chaque soir, des avant-premières sont organisées en présence des équipes. Notamment « Mains Armées », de Pierre Jolivet, avec Leïla Bekhti, Roschdy Zem et Marc Lavoine, « Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé », de Bruno Podalydès avec Valérie Lemercier et Pierre Arditi, « Journal de France » de Raymond Depardon ou encore « Blanche Neige et le chasseur », avec Charlize Theron et Kristen Stewart.
Le producteur Harvey Weinstein (« Pulp Fiction », « Aviator », « The Artist »), créateur de Miramax, est l’invité d’honneur. Une sélection des grands films qu’il a produits est présentée tout au long de la semaine. A noter : une soirée spéciale Donald Sutherland en sa présence le 9 juin au Publicis cinémas. « Nous avions envie de faire découvrir ou redécouvrir au public français des films américains indépendants, peu distribués en salle. Et de les croiser avec des films d’art et d’essai français », ajoute Isabelle Svanda.
Céline Hussonnois Alaya