AND THE WINNER IS… LANVIN
Le triomphe de la maison française couronne les dix ans de collection d’Alber Elbaz qui publie un livre déjà culte avant sa parution... Meryl Streep dans une robe drapée or, Jean Dujardin en smoking sur mesure. Les deux modèles des Oscar winners, réalisés par les ateliers maison, sont signés Lanvin. Sans doute, le plus bel anniversaire pour Alber Elbaz, directeur artistique de la maison, qui fête cette saison dix ans de collections chez Lanvin.
Transfuge de Guy Laroche et d’Yves Saint Laurent, Alber Elbaz a réussi le pari de redonner à la doyenne des maisons de couture un aura de divine. Avec des vêtements qui collent à des désirs autant qu’à des rêves, des modèles les plus brodés aux créations réalisées pour H&M l’an dernier. Une magnifique performance identifiable à des robes idéalisant de nouveaux rituels, une élégance retrouvée mais sans apprêt, et dont les robes de gazar à zip industriel, les manteaux non doublés, les blouses lavallière découpées au laser, sont autant de talismans. Sans oublier les robes du soir déferlant en une nuée de couleurs subtiles sur les tapis rouges d’Hollywood, de Cannes et du monde entier. C’est le 2 mars prochain, qu’Alber Elbaz présentera à Paris la collection Lanvin hiver 2012-2013. Un rendez vous évènement qui coïncide avec la publication d’un livre déjà culte avant sa parution : une « somme » publiée chez Steidl, à partir de photos de But Sou Lai, qui a suivi pendant trois semaines non stop la réalisation de la collection hiver 2011.2012. Des huit cent photos éditées par Pascal Dangin et Shelly Verthime, il ressort une sorte d’hommage à toutes les mains de la maison (400 personnes au total), participant dans un concert muet de signes et d’épingles, de regards, à l’élaboration d’une collection fétiche. Relié à la main avec le fameux ruban de gros grain Lanvin, le livre s’ouvre sur soixante dix pages blanches. «Parce que chaque jour est une page blanche que je dois emplir d’un rêve». (Alber Elbaz)
BUT SOU LAI
BUT SOU LAI
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