CHANEL NOUVELLE ERE

Avec ses silhouettes à la nonchalance transatlantique, Virginie Viard impose en souplesse son empreinte sur la maison Chanel, donnant d’emblée l’idée d’une allure. C’est simple, malgré l’encyclopédie de références maison, le corps respire, comme si les poignets mousquetaires, les larges pantalons d’homme, les robes de mousseline, et même un tea gown de satin rose pâle en guise de robe de mariée, libéraient le corps et la tête en même temps, celle dont les sourcils dessinent une tête bien faite mais pas figée. Une fille en robe du soir avec des lunettes de vue, oui, c’est extra. En supprimant pinces, logos, accessoires, VV fixe une nouvelle exigence, affranchie de tous les tabous liés au temps et à la peur de le perdre. Cosmétique de l’élégance que viennent crayonner les robes d’un trait d’eye liner, la mousseline rouge noire, les éclats de rose, le new beige de la saison. Quelques efforts à faire sur les souliers peut être pour parfaire un moment d’exception dans cette bibliothèque de Karl Lagerfeld reconstituée, absent, omniprésent. Et savourer l’idée chère à Mademoiselle, que si « personne n’est jeune après quarante ans mais qu’on peut être irrésistible à tout âge ». Bravissima. #chanelhautecouture

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