Irina Ionesco: onirisme, insolite et excès.

Les œuvres poétiques et sombres de la célèbre photographe, fidèle collaboratrice de Stiletto, s’exposent ce printemps à Pontoise.

Irina Ionesco a toujours fasciné, avec son univers entre rêve et réalité, parfois inquiétant mais toujours envoûtant: «J’aime l’excès, l’onirisme, l’insolite, ainsi je fais mienne cette phrase de Baudelaire: Dans l’art, il n’y a que le bizarre qui soit beau». A l’aide d’objets, vêtements et accessoires improbables amassés puis collectionnés au fil des ans, Irina Ionesco a su créer un décor unique, comme inscrit dans un autre espace-temps. «La photographie est pour moi un élément essentiellement poétique, je l’envisage comme une écriture théâtrale, où je fixe dans un déroulement obsessionnel et incessant tous mes fantasmes». Une exposition intrigante et inspirée. Pour Stiletto, l’artiste esquisse son autoportrait en trois éléments clés :
Un poème: La Chanson du Mal-aimé, de Guillaume Apollinaire
Un tableau: La Blouse roumaine d’Henri Matisse
Un stiletto: en peau de serpent, réalisé par un créateur italien d’autrefois.
Du 12 avril au 12 juin 2012 à l’espace Gingko’Art, 2, Place de l’Hôtel de Ville, Pontoise (95). Tel: 01 34 43 55 13. http://gingkoart.wordpress.com
Alice Bouleau

Gingko 2012

Irina Ionesco

Irina Ionesco