Rupert Sanderson, un homme à Stilettos

Inspiré cette saison par les cultures tribales, Rupert Sanderson se confie sur ses créations.

Sa collection printemps-été s’inspire des cultures tribales d’Afrique et des Caraïbes, dans un esprit très graphique. Après avoir réalisé des études au Collège de Cordwainers de Londres, réputé pour avoir formé les plus grands créateurs de chaussures, Rupert Sanderson a fait ses débuts chez Sergio Rossi et Bruno Magli en Italie. En 2001, il décide de créer sa propre griffe au nom éponyme et fait fabriquer à la main ses souliers aux lignes simples et au design sensuel dans une usine près de Bologne en Italie. En 2008, le créateur britannique est récompensé par le prix «Accessory Designer of the Year», lors de la cérémonie des British Fashion Awards. Depuis 2009, il est également en charge de la ligne de chaussures des défilés de Karl Lagerfeld. Aujourd’hui, Rupert Sanderson possède 4 boutiques en propre, dont 2 à Londres, 1 à Hong Kong et 1 à Paris.
D’où vient votre passion pour les souliers?
Je suis fasciné par le monde de la chaussure depuis mon enfance. Il y a quelque chose de très architectural à propos du design des chaussures qui me plait.
Comment définir l’ADN de votre marque?
Less is more, une élégance non ostentatoire.
Quelles sont vos inspirations?
Mes inspirations me viennent de toute part, de tout ce que je vois autour de moi à travers mes voyages, ma famille et mon histoire. Ainsi, pour cette saison, Leigh Bowery et le Club Taboo à Londres ont été de très bonnes sources d’inspiration.
Qui est la femme Rupert Sanderson ?
Une femme élégante, qui n’est pas victime de la mode.
Le modèle qui vous ressemble le plus?
Le modèle Troy représente parfaitement l’expression de ma créativité.
Votre produit star?
Cette saison, notre produit star est la Kibo. Une sandale à talon compensé d’inspiration africaine, tribale, dont les couleurs et les matériaux se fondent avec subtilité.

Kibo, collection été 2012, Rupert Sanderson

Troy, collection été 2012, Rupert Sanderson,

Rupert Sanderson Christian Poulot