ALBER ELBAZ, AZ FACTORY, TECH’OUTURE

Un regard, un style, une allure. Une manière d’aimer les femmes. De les célébrer, toutes différentes, toutes singulières. La performance d’Alber Elbaz a de quoi bouleverser, émouvoir la planète, du XS au XXXXL.

En allant chercher non pas des « looks », mais un fil. En suivant ce fil, pour élaborer un véritable vestiaire. Caméléon, transformable, du matin au soir. De la robe noire au pyjama, pour vivre en liberté, à l’intérieur, à l’extérieur, et passer de l’un à l’autre en un quart de seconde. Rythme, tension, haute tension, toute l’énergie d’Alber Elbaz à la lettre, comme pour réinitialiser une histoire de vie, au nom d’AZ FACTORY, fabrique de sentiments extensibles. Al dente, pour croquer la vie sans modération. « La présentation devait avoir lieu en septembre dernier pour le prêt à porter. Moi qui montre des robes réalisées avec un mètre et demi de tissu, est-ce que j’ai une place dans cette semaine de haute couture ? Quand on regarde les grands couturiers, Balenciaga, Yves Saint Laurent, Hubert de Givenchy, ils ont une blouse blanche, et ils ont davantage l’allure de physiciens, de docteurs, que de fashion designers. Et cela m’a impressionné. On les voit toujours à côté des femmes, des clientes. Et nous, nous sommes tous avec des masques.  Ce qui nous reste, ce sont nos rêves, nos désirs illimités. C’est travailler comme dans un laboratoire, c’est une expérimentation de coupes, de matières.  C’est ce que j’ai essayé de raconter dans ce film sur les femmes. Sur leur envie d’être uniques.. L’important, c’est d’injecter de l’optimisme. Je ne crois pas au retour des années folles, mais aux années smart. Etre ensemble, c’est le plus important.  Défendre l’individualité. Et pour moi ce qui compte le plus, c’est aussi faire partie d’une industrie que je respecte infiniment. Voilà pourquoi je remercie Pascal Morand et Ralph Tolédano, de la Fédération, de nous avoir invités à faire partie du calendrier. ».