DIGITAL FEVER
Conciliant l’amour des belles mécaniques, le luxe défriche les nouveaux horizons, via l’heure électronique, siglée de Grisogono ou Harry Winston.
Digital. Un adjectif tabou, nous replongeant dans la guerre entre amoureux des belles mécaniques et les inconditionnels du fast-time, champions en titre des conquêtes faciles et des quarts d’heures de la célébrité. Deux conceptions du temps semblent s’opposer. Digital : « affichage des données par des chiffres et non pas des aiguilles ». Cet affichage est tantôt mécanique (chiffres dans un guichet), tantôt électronique (cristaux liquides ou diodes luminescents). Dans un « retour au futur » annoncé, de Grisogono, choisit d’associer la complexité d’un mouvement, (541 forment pour la Mecannico dG), à un double affichage. Une première mondiale, puisqu’elle associe l’affichage digital à l’énergie mécanique. Voici le garde temps propulsé à l’heure supersonique. Or rose ? titane-platine ? Le choix s’impose : lardée d’un bracelet de caoutchouc vulcanisé,la Mecannico dg est l’objet d’une édition limitée à 177 exemplaires. Chez Harry Winston, l’Opus 8 abrite, sous un boîtier très seventies, un mouvement mécanique à remontage manuel, et un mécanisme d’affichage digital inspiré d’un jeu. Les chiffres n’apparaissent que si on les « demande », au moyen d’une targette située sur le côté droit de la montre. Quoi de plus luxueux, que de prendre ainsi son temps, et de choisir son heure, selon ses envies ?
Texte : Laurence Benaïm – Sélection : Julia Giffey
www.degrisogono.com
www.harrywinston.com
Montre « OPUS 8 » en or gris, mouvement mécanique forme elliptique à remontage manuel, avec module d DR