FASHION WEEK DE LONDRES,volet n°1, Art, body & soul.
Les silhouettes phares des défilés: Fyodor Golan Matthew Williamson, Paul Smith, Mulberry, et Acne.
Défilé Fyodor Golan, hiver 2013
Le letton Fyodor Podgorny et l’israélien Golan Frydman, lauréats du prestigieux prix Fashion Fringe de 2011, ont proposé un défilé extravagant, à l’esprit punk et raffiné. La silhouette phare : celle de la sirène à paillettes inspirée de l’histoire russe, dont la robe verte et noire complétée d’une traine et de gants, dévoile une féminité mystique.
Défilé Matthew Williamson, hiver 2013
Le défilé Matthew Williamson a su enchanter les spectateurs dans tous les sens. C’est en effet durant le défilé que la collaboration entre le créateur britannique et l’eau de Cologne n°4711 a été lancée, les effluves du parfum étant diffusés sur le catwalk. Le manteau Matthew Williamson est la pièce la plus intéressante de ce défilé chic et sport. Ses ourlets novateurs : plus longs dans le dos que sur le devant et sa matière :(du tweed) lui confèrent un certain classicisme tandis que les biais en cuir et les applications de matières ajoutent une touche casual à son allure.
Défilé Paul Smith, hiver 2013
Le créateur anglais, qui a toujours maintenu sa volonté de rester indépendant a proposé un défilé en toute simplicité. Pas de show off ou d’effets spectacles, la collection revient à ses basiques, des vêtements confortables et pratiques, avec une coupe remarquable et des détails intéressants qui font la richesse des vêtements Paul Smith. Ce pantalon large et court n’est pas passé inaperçu. La disproportion entre le manteau long et cintré et le pantalon court et large crée un effet comique pour ce costume qui est pourtant très sérieux.
Défilé Mulberry, hiver 2013
C’est à ce défilé que le dernier it bag de Mulberry, le Del Rey a été présenté. Inspiré de l’univers glamour de la chanteuse du même nom, Lana Del Rey, le sac a été conçu pour être pratique avant tout. Inspiré du film d’aventures de Tim Walker, « The Lost Explorer » et des illustrations de monstres poilus aux dents pointus du livre « Where the wild things are » de Maurice Sendak, les manteaux à poils longs et les grosses peaux étaient les stars du défilé. La première silhouette était la plus représentative, ce manteau à longs poils enveloppait le corps fin du mannequin et donnait à la silhouette un effet so Animal !
Défilé Acne, hiver 2013
Acne Studios (Ambition to Create Novel Expression) qui se définit comme un collectif de lifestyle a désiré s’exprimer sur le thème du corps à travers son défilé. Un sujet que la maison reprend dans le prochain numéro de son magazine, Acne Paper, consacré au thème du corps dans l’art. Les vêtements du défilés, à base de vinyl, de cuir et de coton épais sculptent le corps des mannequins, jusqu’au cou, Jonny Johanson ayant même accessoirisé les mannequins de minerves. Entre veste et t-shirt, ce top matelassé donne une allure très large au buste du mannequin. La salopette en denim en apporte un côté street, par son volum large et ses gros élastiques de maintien. Ces vêtements donnent un aspect lousy aux silhouettes.
Défilé Matthew Williamson, hiver 2013
Défilé Paul Smith, hiver 2013
Défilé Mulberry, hiver 2013
Défilé Acne, hiver 2013
Défilé Acne, hiver 2013